Cent trois ans ans après sa création, l’ancienne BA102, sitôt dissoute, a cédé la place à une école de gendarmerie nationale qui s’apprête à accueillir ses premiers élèves. La défense nationale a réalisé des travaux de remise aux normes des bâtiments peu avant l’arrivée du CSFA pour la somme de 24M€ : 800 chambres, restaurants collectifs, salles de formations, bureaux administratifs, salles de sport, stand de tir, réseaux, etc. La gendarmerie a pour sa part réalisé des salles de cours ainsi qu’un amphithéâtre dans l’ancien cinéma. Un établissement qui se voudra par ailleurs exemplaire quant aux nouvelles technologies. L’opération totale liée à l’école de Dijon porte ainsi sur 270 ha, pour un coût total de plus de 28M€ versés par l’Etat. Cette reconversion dans un délai record, répond au projet, attentes et objectifs du contrat de redynamisation du site de défense (CRSD), qui prévoit le maintien et le développement de l’aéroport reposant sur la réorientation de l’activité en expansion autour des vols d’affaires et privés, notre attrait touristique se faisant toujours plus important, et le développement économique du site de l’aéroport qui accueillera une quinzaine d’entreprises bénéficiant d’aides à l’installation et de moyens renforcés. La France compte aujourd’hui vingt-deux écoles et centres de formation des gendarmes, dont sept écoles de sous-officiers, de gendarmes adjoints volontaires et d’officiers, et cette école, la huitième en France, permettra à notre pays de passer de quarante-deux à quarante-cinq compagnies d’ici 2017. Si l’école devait initialement héberger 480 élèves-gendarmes, elle en prévoit désormais 720 auxquels s’ajoutent 190 personnels d’encadrement et de soutien. Elle s’étalera en outre sur une superficie de 150 hectares, à cheval sur les communes d’Ouges, Neuilly-lès-Dijon et Longvic. L’arrivée de ces centaines d’élèves-gendarmes, formateurs et encadrants devrait donc logiquement renforcer notre sécurité face aux menaces et encourager le rayonnement de Dijon et de sa Communauté urbaine par le biais de retombées positives sur notre économie locale.