Le Sénat a débuté, mercredi 16 novembre, l'examen de la proposition de loi de la nouvelle présidente de la commission des affaires sociales, et plusieurs de ses collègues, visant à garantir de nouvelles protections et garanties aux salariés quant au travail dominical.
L'examen de ce texte se poursuivra vendredi 9 décembre à partir de 9h30.
Ce texte est censé apporter de nouvelles garanties et protections aux salariés en renforçant la portée symbolique du repos dominical et en renforçant les droits des salariés qui travaillent le dimanche.
Le texte dispose à son article premier que « Dans l'intérêt des salariés, de leurs familles et de la société, le repos hebdomadaire est donné le dimanche. Aucune dérogation à ce principe n’est possible, à moins que la nature du travail à accomplir, la nature du service fourni par l’établissement ou l’importance de la population à desservir ne se justifie. »
Afin de renforcer la protection des salariés, le texte précise par ailleurs que « Le refus de travailler le dimanche pour un salarié d’une entreprise bénéficiaire d’une telle dérogation ne constitue pas une faute ou un motif de licenciement ».
Pour ne pas pénaliser les « petits commerces de détail alimentaire dont le rôle en matière d’animation des centre-villes et d’emplois est important » la commission a adopté un amendement qui autorise l’ouverture des commerces jusqu’à 13h.
Proposition de loi garantissant le droit au repos dominical en pdf
Première Adjointe au Maire de Dijon, Conseillère départementale de la Côte d'Or, Présidente du Groupe PS, PRG, citoyens et Apparentés du conseil municipal de Dijon
jeudi 17 novembre 2011
lundi 14 novembre 2011
INCENDIE DE LA RÉSIDENCE ADOMA DE FONTAINE D’OUCHE
Communiqué de presse de François Rebsamen, Sénateur de la Côte-d’Or et Maire de Dijon
Notre ville a été douloureusement frappée par le terrible drame de l'incendie qui a ravagé la résidence Adoma de Fontaine d'Ouche, dans la nuit du 13 au 14 novembre 2010. Un an après cette tragédie, l’émotion intense qui fut partagée, dès les premiers instants de la catastrophe, par tous les habitants du quartier, de Dijon, de l'agglomération et de tout le département, est toujours aussi présente, toujours aussi forte.
Une cérémonie du souvenir se tiendra à proximité du site, le vendredi 18 novembre à 18 heures, pour honorer la mémoire des sept victimes décédées, lors de l'incendie. Nos premières pensées vont vers elles, leurs familles, leurs proches et vers tous les blessés qui ont séjourné à l'hôpital.
Afin de commémorer cet événement particulièrement dramatique, Adoma a proposé en relation avec la ville de Dijon d'ériger une stèle, mémoire collective et publique, qui vient perpétuer la mémoire des disparus, comme pour le 145 avenue Eiffel. Elle est située à l'extérieur de la résidence dans un espace vert, à proximité du carrefour du boulevard Bachelard et de l'avenue du Lac.
Les généreux donateurs et les représentants des associations qui ont participé au vaste mouvement de solidarité qui s'est manifesté, les salariés du centre social de Fontaine d'Ouche, les partenaires dijonnais qui ont participé au relogement et aux transports des victimes, les représentants religieux des différentes confessions, les ambassadeurs et consuls des pays d'où sont originaires les personnes décédées, sont naturellement conviés à cette cérémonie, mais j'invite aussi tout simplement chaque citoyen qui souhaiterait s'associer à cet hommage à s'y rendre.
Il est important que notre ville possède un lieu de mémoire pour accomplir le travail de deuil et de souvenir, pour exprimer la pleine et entière solidarité des Dijonnais qui ressentent et partagent l'épreuve des familles.
En cet instant de recueillement où nous commémorons la mémoire des victimes, où le souvenir submerge celles et ceux qui les ont connues et aimées, la stèle commémorative donne à ce message toute sa force et est porteur d'espérance car comme l'écrit Elie WIESEL : «Même lorsque le désespoir frappe à la porte, aux portes de notre cœur, il faut trouver une raison pour le vaincre».
Notre ville a été douloureusement frappée par le terrible drame de l'incendie qui a ravagé la résidence Adoma de Fontaine d'Ouche, dans la nuit du 13 au 14 novembre 2010. Un an après cette tragédie, l’émotion intense qui fut partagée, dès les premiers instants de la catastrophe, par tous les habitants du quartier, de Dijon, de l'agglomération et de tout le département, est toujours aussi présente, toujours aussi forte.
Une cérémonie du souvenir se tiendra à proximité du site, le vendredi 18 novembre à 18 heures, pour honorer la mémoire des sept victimes décédées, lors de l'incendie. Nos premières pensées vont vers elles, leurs familles, leurs proches et vers tous les blessés qui ont séjourné à l'hôpital.
Afin de commémorer cet événement particulièrement dramatique, Adoma a proposé en relation avec la ville de Dijon d'ériger une stèle, mémoire collective et publique, qui vient perpétuer la mémoire des disparus, comme pour le 145 avenue Eiffel. Elle est située à l'extérieur de la résidence dans un espace vert, à proximité du carrefour du boulevard Bachelard et de l'avenue du Lac.
Les généreux donateurs et les représentants des associations qui ont participé au vaste mouvement de solidarité qui s'est manifesté, les salariés du centre social de Fontaine d'Ouche, les partenaires dijonnais qui ont participé au relogement et aux transports des victimes, les représentants religieux des différentes confessions, les ambassadeurs et consuls des pays d'où sont originaires les personnes décédées, sont naturellement conviés à cette cérémonie, mais j'invite aussi tout simplement chaque citoyen qui souhaiterait s'associer à cet hommage à s'y rendre.
Il est important que notre ville possède un lieu de mémoire pour accomplir le travail de deuil et de souvenir, pour exprimer la pleine et entière solidarité des Dijonnais qui ressentent et partagent l'épreuve des familles.
En cet instant de recueillement où nous commémorons la mémoire des victimes, où le souvenir submerge celles et ceux qui les ont connues et aimées, la stèle commémorative donne à ce message toute sa force et est porteur d'espérance car comme l'écrit Elie WIESEL : «Même lorsque le désespoir frappe à la porte, aux portes de notre cœur, il faut trouver une raison pour le vaincre».
Dossier sur les commerces et le tramway dans le Bing Bang de l'automne 2011
Je vous invite à lire le dossier sur le tramway et le commerce dans le bing bang de l'automne 2011 :
http://www.bing-bang-mag.com/Le-tram-pas-la-peine-d-en-faire-un.html
http://www.bing-bang-mag.com/Ville-au-bord-d-une-crise-de-nerf.html
http://www.bing-bang-mag.com/Nathalie-Koenders.html
Nathalie Koenders
Le commerce, c’est aussi du sport !
Nathalie Koenders fait partie des femmes toniques dont le maire a su s’entourer, tel un rempart contre la grogne. Cette sportive vit son combat au côté des commerçants comme un challenge. Encore faut-il que tous aient les mêmes idées quant à la façon de mener le combat, certains ayant profité des travaux du tram pour prendre une longeur d’avance. D’autres doivent regretter de ne pas avoir fait assez de sport. Ils voient déjà les vautours roder autour de leur emplacement, guettant leur départ à la retraite. Ils ont du mal à ne pas baisser les bras et, plus définitivement, le rideau.
Nathalie plaide en faveur des parkings souterrains qui font encore peur aux Dijonnais
Nathalie, en tant qu’adjointe dans une municipalité de gauche, mène un combat solidaire dont on imagine mal le quotidien et les tensions, derrière le sourire rarement absent. Face à la grogne des commerçants, elle compatit mais préfère mettre l’accent sur le positif : les fonds débloqués pour les artisans et commerçants mis à mal par les travaux, les commerces innovants attractifs, et bien sûr, hors tram, la nouvelle charte des terrasses (piquez les parasols Miko avant qu’ils disparaissent, ce seront bientôt des collectors !)…
Aider les artisans à s’offrir des pas-de-porte, soutenir ceux qui se déchaînent contre les chaînes, empêcher l’installation de telle banque, telle enseigne là où on rêvait de voir une activité propre à la ville se maintenir ? Nathalie nous rappelle simplement que la ville de Dijon n’a pas à donner son aval, que la liberté de commerce existe. Qu’il n’y ait plus de poissonnerie en ville, que Nespresso ne se soit pas encore installé rue de la Liberté, qu’il n’y ait plus que des restos autour des halles, ce n’est pas de son ressort. Quoique…
Même si elle n’a pas en charge la circulation, c’est vers elle que les commerçants se tournent faute de réponses précises, l’angoisse des uns faisant d’ailleurs le bonheur des autres : « Est-ce que ma rue va devenir piétonne ? à sens unique ? avec un parking payant pour que mes clients ne tournent plus en rond avant de repartir ? » Libérer de la place de stationnement pour les clients, traiter ensemble le problème des résidents et des commerçants, tout cela fait partie des discussions en cours.
Nathalie plaide en faveur des parkings souterrains qui font encore peur aux Dijonnais, des zones de rencontre où l’espace est partagé entre piétons, 2 et 4 roues (comme pour la future rue Charrue), des limitations de vitesse à 20 km/h, de la poursuite du double sens cyclable imposé par la loi zone 30, de la fin du transit automobile à travers le centre… Elle voit certainement mieux que nous l’avenir de la rue de la Liberté, ayant une vision plus globale de la situation. Elle voit les petits comme les grands, elle sait écouter, reste à savoir si on lui donnera les moyens de se faire entendre des hommes qui gouvernent ce petit monde. En attendant que ce soient des femmes qui soient au pouvoir. Une femme maire en 2020 ou 2024, et pourquoi pas ?
GB
http://www.bing-bang-mag.com/Le-tram-pas-la-peine-d-en-faire-un.html
http://www.bing-bang-mag.com/Ville-au-bord-d-une-crise-de-nerf.html
http://www.bing-bang-mag.com/Nathalie-Koenders.html
Nathalie Koenders
Le commerce, c’est aussi du sport !
Nathalie Koenders fait partie des femmes toniques dont le maire a su s’entourer, tel un rempart contre la grogne. Cette sportive vit son combat au côté des commerçants comme un challenge. Encore faut-il que tous aient les mêmes idées quant à la façon de mener le combat, certains ayant profité des travaux du tram pour prendre une longeur d’avance. D’autres doivent regretter de ne pas avoir fait assez de sport. Ils voient déjà les vautours roder autour de leur emplacement, guettant leur départ à la retraite. Ils ont du mal à ne pas baisser les bras et, plus définitivement, le rideau.
Nathalie plaide en faveur des parkings souterrains qui font encore peur aux Dijonnais
Nathalie, en tant qu’adjointe dans une municipalité de gauche, mène un combat solidaire dont on imagine mal le quotidien et les tensions, derrière le sourire rarement absent. Face à la grogne des commerçants, elle compatit mais préfère mettre l’accent sur le positif : les fonds débloqués pour les artisans et commerçants mis à mal par les travaux, les commerces innovants attractifs, et bien sûr, hors tram, la nouvelle charte des terrasses (piquez les parasols Miko avant qu’ils disparaissent, ce seront bientôt des collectors !)…
Aider les artisans à s’offrir des pas-de-porte, soutenir ceux qui se déchaînent contre les chaînes, empêcher l’installation de telle banque, telle enseigne là où on rêvait de voir une activité propre à la ville se maintenir ? Nathalie nous rappelle simplement que la ville de Dijon n’a pas à donner son aval, que la liberté de commerce existe. Qu’il n’y ait plus de poissonnerie en ville, que Nespresso ne se soit pas encore installé rue de la Liberté, qu’il n’y ait plus que des restos autour des halles, ce n’est pas de son ressort. Quoique…
Même si elle n’a pas en charge la circulation, c’est vers elle que les commerçants se tournent faute de réponses précises, l’angoisse des uns faisant d’ailleurs le bonheur des autres : « Est-ce que ma rue va devenir piétonne ? à sens unique ? avec un parking payant pour que mes clients ne tournent plus en rond avant de repartir ? » Libérer de la place de stationnement pour les clients, traiter ensemble le problème des résidents et des commerçants, tout cela fait partie des discussions en cours.
Nathalie plaide en faveur des parkings souterrains qui font encore peur aux Dijonnais, des zones de rencontre où l’espace est partagé entre piétons, 2 et 4 roues (comme pour la future rue Charrue), des limitations de vitesse à 20 km/h, de la poursuite du double sens cyclable imposé par la loi zone 30, de la fin du transit automobile à travers le centre… Elle voit certainement mieux que nous l’avenir de la rue de la Liberté, ayant une vision plus globale de la situation. Elle voit les petits comme les grands, elle sait écouter, reste à savoir si on lui donnera les moyens de se faire entendre des hommes qui gouvernent ce petit monde. En attendant que ce soient des femmes qui soient au pouvoir. Une femme maire en 2020 ou 2024, et pourquoi pas ?
GB
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