L’ensemble des élus du conseil municipal de la ville de Dijon,
s’engage pour l’appel « l’ultimatum climatique »
Le climat est l’un des enjeux planétaires du 21ème siècle. La communauté
scientifique internationale a fixé un objectif : stabiliser le climat en limitant le
niveau de réchauffement à 2°C, sous peine de conséquences environnementales
et humanitaires dramatiques pour l’ensemble de la planète : déplacements de
populations, accroissement des catastrophes naturelles...
D’ici 2080, le Programme des nations unies pour le développement (PNUD)
estime qu’avec le réchauffement climatique 1,8 milliard de personnes
supplémentaires pourraient vivre dans une région où l’eau sera raréfiée.
Dans la suite du protocole de Kyoto de 1997, se tiendra à Copenhague du 7 au
19 décembre 2009, le sommet de l’Onu où les Etats du monde entier ont le
devoir de parvenir à un accord ambitieux pour enrayer l’inéluctable progression
du dérèglement climatique.
Transports, habitat, énergie, déchets, sensibilisation et évolution des
comportements : les compétences des communes et des intercommunalités
auxquelles elles adhèrent, ont un impact déterminant pour lutter contre le
changement climatique. Par leurs politiques, les collectivités ont donc une
responsabilité sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre de leur
territoire, en influant sur les champs d’intervention suivants :
- ce qui relève directement de leur responsabilité : patrimoine, services
rendus (éducation, sport, loisirs, culture, administration…)
- ce qu’elles peuvent influencer par leurs politiques : aménagement du
territoire, urbanisme, transport des personnes…
- ce sur quoi elles n’ont pas de prise directe mais qu’elles peuvent soutenir
par des actions de sensibilisation et d’incitation : activités des entreprises,
information des citoyens…
Il est crucial que cette négociation internationale se traduise par des
engagements forts, notamment de la part des pays industrialisés, qui ont une
responsabilité historique et dont les émissions doivent impérativement décroître
de 80% d’ici 2050. Les pays émergents ont également un rôle stratégique à
jouer, afin que leur légitime aspiration au bien-être se fasse dans le cadre de
nouveaux modèles de développement, sobres en carbone.
Cette exigence, vitale pour la planète, est accompagnée d’une forte mobilisation
citoyenne et associative, qui se traduit par de nombreuses initiatives dont l’appel
« l’Ultimatum climatique » (www.copenhague-2009.com), lancé par une
douzaine d’ONG françaises, en vue de peser sur l’engagement de la France dans
les négociations de Copenhague.
Aussi,
Considérant la volonté de la Ville de Dijon dans la lutte contre le dérèglement
climatique, qui se traduit notamment par l’élaboration de son Plan Climat Energie
Territoire et de nombreuses autres actions dans les secteurs de l’urbanisme, du
logement, de l’environnement, des transports collectifs,
Considérant l'obligation de cohérence entre les actions engagées et à venir par la
Ville de Dijon et les enjeux climatiques, en synergie avec ses habitants,
Le conseil municipal de la Ville de Dijon s’engage officiellement comme
signataire et promoteur de l’appel « l’Ultimatum climatique », en vue de
peser sur des accords de haut niveau à Copenhague en décembre
prochain.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire