La semaine européenne de la Démocratie Locale vient de se terminer. Le thème de cette année était placé sous le signe de "La citoyenneté active : voter, partager, participer". En effet, alors que le niveau de défiance à l'encontre du politique augmente, les citoyens veulent plus de dialogue public.
Depuis 2001, François Rebsamen a mis en place les commissions de quartier - dotées chacune de budget participatif- afin de positionner les Dijonnais au coeur de ce dialogue public relatif aux projets de la collectivité. En développant ces concertations innovantes et vivantes, les Dijonnais sont devenus de véritables acteurs de la vie municipale.
Au delà du bilan positif des conseils de quartier sur Dijon, il est nécessaire de réfléchir aux perspectives d'évolution de ces dispositifs et de ces démarches de participation citoyenne tant à l'échelle locale qu'à l'échelle nationale pour répondre aux aspirations d'un engagement plus actif et informé des citoyens.
Je pense qu'une véritable démocratie participative, en complément de la démocratie représentative, est indispensable aujourd'hui pour contourner la méfiance voire pire encore l'indifférence de certains citoyens à l'égard de la politique au sens large.
L'Acte 3 de la décentralisation va dans ce sens en proposant une redynamisation de l'organisation de la démocratie locale et de la participation citoyenne (Ce qui contraste avec la précédente réforme territoriale de Sarkozy du 16 décembre 2010 où la démocratie participative était un impensé total!). Nous ne pourrons pas relever les grands défis de demain sans miser sur l'intelligence collective des citoyens.
Pour que les citoyens accordent davantage de confiance à leurs élus, il faut que les élus accordent davantage de confiance aux citoyens. La démocratie participative, loin d'affaiblir la démocratie représentative, la renforce car elle peut être source d'une confiance retrouvée entre les élus et les électeurs.
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