Certaines villes françaises ont subi ces dernières années de profondes modification de leur paysage commercial - implantations déséquilibrées et mal maîtrisées de grande surface en périphérie, disparition généralisée des commerces indépendant due à la spéculation sur les loyers et les fonds de commerce, tertiarisation des coeurs de ville, changement des modes de consommation etc. - au détriment de leur centre urbain.
Si la ville de Dijon semble avoir été épargnée par rapport à certaines villes, certains éléments sucitent néanmoins quelques inquiétudes :
- Le nombre de cellules commerciales à Dijon a diminué de façon continue au centre-ville (-6,7%) au profit des activités de service (+16,8%).
- De 1993 à 2008, le centre ville a perdu 146 commerces avec une diminution de 42,2% des commerces alimentaires. A l'inverse, parmi les activités de service, ce sont les banques et établissements financiers qui connaissent la progression la plus forte (+50%) depuis 1993.
- Le taux d'emprise du chiffre d'affaire de centre-ville sur l'ensemble du marché théorique de la zone de chalandise est de 13% ce qui assez faible pour une ville de l'importance de Dijon (17% en général).
- L'absence de locaux disponibles conformes aux attentes du commerce moderne rend impossible l'arrivée de nouvelles enseignes "moteurs" au centre-ville.
- Un contexte économique général peu favorable qui suscite beaucoup de craintes pour l'année 2009.
- accroître l'attractivité commerciale et touristique de Dijon,
- améliorer la qualité de vie des Dijonnais,
- associer davantage les commerçants dans tous les projets structurants de la ville en général et du centre-ville en particulier (Piétonnisation du centre-ville, tramway, rénovation du musée des Beaux-Arts, animations culturelles etc.),
Je détaillerai plus précisément dans un prochain message la méthode de travail que nous allons proposée aux commerçants.
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