Article qui vient de paraître sur Infos-Dijon, la nouvelle référence de l'information
16 agents des services techniques de la Ville ont travaillé dur, depuis 5 semaines. Ce, pour que tout soit prêt ce samedi, à 18 h 30. François Rebsamen appuiera sur un petit bouton. Et c’est toute la ville qui va s’éclairer, en une seconde. Mais illuminations, à Dijon, signifie aussi écologie et économies.
Vous les avez sûrement croisés, dans les rues de Dijon, tard dans la soirée. Alors que certains sortaient de dîner par exemple, ou rentraient simplement se coucher, ils oeuvraient, au cœur de la nuit. Avec une mission, bien précise. Que tout soit prêt pour samedi, à 18 h 30 pétantes. Heure à laquelle François Rebsamen, le sénateur-maire de Dijon, appuiera sur un bouton. Et, en quelques secondes, déclenchera les illuminations, un des temps forts de ces fêtes de Noël, dans la cité des Ducs. Fruit de cinq semaines d’installation pour le personnel de la ville, qui a travaillé durant 20 nuits et 4 dimanche, de 5 heures à 13 heures.
Dijon « obligée » de prendre de l’avance« Les agents de la ville ont été obligés de prendre ces 5 ou 6 semaines d’avance. Pour que toit soit opérationnel pour samedi », explique Nathalie Koenders, adjointe chargée du commerce et de l’artisanat. « Ils sont contraints de travailler la nuit et rapidement. Pour que la gêne soit la plus minime possible », souligne-t-elle. Avant d’ajouter : « c’est un travail de longue haleine ». C’est ainsi qu’ils ont profité des soirées, voire de la nuit, plus calmes en terme de fréquentation. Pour ouvrer plus discrètement, mais aussi plus efficacement.
Savoir « répartir »Bien sûr, la plupart des commerces sont pour avoir une splendide animation lumineuse, juste au dessus de sa boutique. Alors, pour la Ville, il faut « savoir équilibrer », souligne Nathalie Koenders. Il est de bon ton de faire un bel effort sur sa vitrine, « en échange ». « Mais, chaque année, j’avoue qu’on est un peu tiraillés », indique l’adjointe au maire. Comme elle avoue qu’il est un peu difficile d’étendre les illuminations à l’ensemble de la ville : « pour produire un effet féérique, c’est évident que les illuminations doivent être concentrées sur le même secteur ».
Pas de révolution
Pour 2010, pas de révolution. « Cette année peu de nouveautés mis à part une déco de la place Emile Zola et une nouvelle déco de la rue de la liberté et la couleur des portes du marché couvert ainsi que la couleur des motifs de la Place Grangier », explique Nathalie Koenders. Même si elle confie : « Pour essai deux toits lumineux cette année sont de couleur (orange et rouge) ».
Mais le vrai changement est écologique
Déjà, la Ville, en ces temps de crise, a fait le pari de l’économie : « Les motifs utilisés ,rue du Château (étoiles), le motif du Mur Odebert ainsi que les deux cônes, place Wilson et place Emile Zola ainsi que les motifs de la place Grangier, ont été reconditionnés et remis en service par le service des illuminations de Noël au lieu d’être jetés», met en avant Nathalie Koenders. Rien ne se perd, tout se récupère.
Ecologie…et économie !
Autre pari, l’écologie. Dijon se fait fort de défendre sa réputation de ville réfernce en la matière : « Il n'y a plus désormais de décorations avec des ampoules à incandescences ». La ville a choisi de les remplacer par des ampoules basse consommation (Led en termes plus « barbare »). « Cette année en allumant une semaine de plus que les autres années nous avons une économie d’énergie de 15% par rapport à l’année dernière », insiste-t-elle. Où comment Noël, traditionnellement associé au rouge et au blanc…rime avec vert à Dijon.
Les illuminations en chiffres
environ 9000m² de plafond lumineux
5000 lampes B22 Led
90 motifs traversée de rue
19 arbres lumineux
2 cônes lumineux
3Km de guirlande Led et guirlandes à douilles avec des « ampoules Led »
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