lundi 7 octobre 2013

Billet du lundi

Dijon fait partie des villes souvent citée en exemple pour ses actions en faveur de la démocratie participative.
Dès son arrivée en 2001, François Rebsamen a fait le choix de développer une véritable démocratie de proximité pour les dijonnaises et les dijonnais, en créant 3 conseils de quartiers divisés chacun en 3 commissions au plus près des quartiers. Un budget participatif de 360 000 Euros est venu renforcer ce dispositif en 2009 ; par ce soutien de nombreux projets ont été financés pour améliorer et dynamiser la qualité de vie dans la ville.
La Démocratie Participative enrichit le fonctionnement municipal en complément de la Démocratie Représentative. Elle favorise l'apport "citoyen" de chacun à la vie de la Cité.
Mieux gérer la ville avec les habitants, c'est faire de chaque habitant un acteur de la Cité.

Cette semaine dijonnaise a été marquée par des temps fort de la démocratie locale : j'ai présenté les projets participatifs des commissions de quartier avant le vote au conseil municipal de lundi et j'ai animé mardi soir le bureau permanent pour établir l'ordre du jour des prochaines commissions de quartier en concertation avec les habitants. Samedi, la ville de Dijon a invité pour la 12ème année consécutive les nouveaux arrivants à une journée d'accueil.
La mise en place des budgets participatifs est un parfait exemple de ce qu'est la démocratie participative : ces nombreux projets choisis par les habitants (aménagement et embellissement de square, organisation d'exposition sur la mémoire des quartiers, installation de structures de repos, etc.) contribuent à embellir et à améliorer la vie des quartiers et des dijonnais créant ainsi du lien social pour favoriser le mieux vivre ensemble.

Supprimer les commissions de quartier - comme le proposent certains candidats peu au fait de la réalité de leur fonctionnement - reviendrait à supprimer de véritables lieux de dialogues, de consultation et de proposition où les dijonnais s'expriment librement sur des sujets de proximité qui les concernent au quotidien. Vouloir supprimer les commissions de quartier illustre une vision passéiste de la vie citoyenne dijonnaise !