samedi 9 juillet 2016

« Parce que nous sommes sensibles aux conditions de travail des agents contractuels, la ville de Dijon continue et continuera à fournir des efforts pour lutter contre l’emploi précaire »

Communiqué de presse de Nathalie Koenders, Première Adjointe au Maire de Dijon


Hier, jeudi 7 juillet, par voie de presse, François Sauvadet, président du conseil départemental de la Côte- d’Or, député de la Côte-d’Or et conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté, dispensait un rappel à la loi de « résorption de la précarité dans la fonction publique ».
La ville de Dijon s’est saisie de manière très volontariste de la loi du 12 mars 2012, en offrant la possibilité à tous les agents remplissant les conditions de pouvoir sortir de la précarité contractuelle.
Parce que nous sommes sensibles aux conditions de travail des agents contractuels, la ville de Dijon continue et continuera à fournir des efforts pour lutter contre l’emploi précaire, en partenariat avec les organisations syndicales représentant les personnels.

Ainsi, 50 agents de la Ville et 18 du centre communal d’action sociale ont pu bénéficier de contrats de travail à durée indéterminée (CDI). En outre, pour les agents répondant aux conditions prévues par la loi et ses décrets d’application, 37 postes furent ouverts en vue d’une titularisation dès 2012 alors que la réglementation que M. Sauvadet avait fait adopter prévoyait une possibilité d'étalement sur quatre ans, soit jusqu’au 12 mars 2016.

La ville de Dijon n'a donc aucune leçon de vertu à recevoir de la part du président du conseil départemental de la Côte-d’Or. L’usage de contrats de travail à durée déterminée pour répondre à des besoins temporaires est pleinement conforme à la loi. Répondant de fait aux exigences et aux missions assumées par la collectivité, comme à l’accroissement non prévisible des tâches de travail, avec notamment le doublement des inscriptions dans les restaurants scolaires ou encore les modifications dans les rythmes scolaires. Cela sans compter les emplois étudiants et saisonniers, les contrats d’apprentissage, ceux relatifs au service civique et les emplois d’avenir que le département refuse de mettre en œuvre.

Je rappelle enfin qu’en 2001, François Rebsamen, maire de Dijon et président du Grand Dijon, avait lancé une grande vague de déprécarisation au sein de la ville de Dijon en titularisant 800 emplois précaires laissés par son prédécesseur et qu'actuellement une soixantaine d'agents est en voie de titularisation. Il y a, en politique, ceux qui parlent, qui promettent et qui gesticulent, et ceux qui agissent et qui tiennent leurs engagements.