jeudi 2 avril 2009

Article sur La Gazette de Côte d'Or

Le nouveau numéro de la Gazette de Côte d'Or, sorti ce jour, a fait sa une sur le marché des halles de Dijon et sur le mécontentement de certains commerçants concernant les problèmes de chauffage.
La Mairie de Dijon est consciente de ce problème et essaie d'apporter les meilleures solutions pour satisfaire les commerçants et les chalands. Voici les réponses que j'ai apportées au journaliste face à ces problèmes.
(http://www.gazette-cotedor.fr/?id_art=1354-nathalie-koenders-rendre-ce-march-attractif)



« Rendre ce marché attractif »
Perspectives. Le marché est une institution fragile de Dijon. La mission de Nathalie Koenders, adjointe à la mairie, est de développer ce lieu. Au-delà de tous les projets défendus par l’élue, la Gazette revient sur le mécontentement des commerçants.

La Gazette : De nombreux vendeurs sous les halles se plaignent du manque de chauffage, êtes-vous au courant ?
Nathalie Koenders, adjointe au commerce, à l’artisanat, et au cœur de ville : oui, car je vais souvent sous le marché des halles. Cet hiver, nous avons eu des problèmes de radiants. L’installation date des années 90. Nous avons plusieurs contraintes pour le chauffage. On ne peut pas chauffer très fort à cause des aliments. L’architecture est profonde. Enfin, il y a des problèmes d’humidité car le Suzon passe en dessous. A l’époque, ce chauffage fut la moins mauvaise des solutions. Le problème est que ce système est très coûteux car des radians tombent en panne. En 2005, ces réparations nous ont coûté 15 000 euros, cette année c’est 35 000 euros d’entretien. Aujourd’hui, seuls 4 radiants ne fonctionnent pas sur les 43.

Vous n’êtes pas responsable de cette installation. Mais comment expliquez-vous qu’ils soient disposés en hauteur alors que la chaleur monte ?
On m’a expliqué que c’était la moins mauvaise solution à l’époque. A cause du Suzon, le chauffage en dessous c’était impossible. Cela dit, je ne suis pas ingénieur, et je ne sais pas pourquoi ce choix-là a été fait.

Au vu du prix de l’entretien, ne faudrait-il pas changer ce dispositif ?
Cette question a été étudiée, mais c’est très coûteux. C’est vraiment hors de prix. Par exemple, 5 radiants, ça coûte 35 000 euros. Mais pour l’instant, comme nous avons investi pour changer ces radiants, on va voir l’hiver prochain comme cela va se dérouler. Si vraiment nous voyons que la situation pour les commerçants est insoutenable, nous étudierons une autre solution.

Autre problème, les stores devant les halles. Que pouvez-vous faire pour améliorer le système ?
C’était important qu’il y ait des toiles pour harmoniser l’ensemble. Là encore, cela fait longtemps qu’elles ont été installées. Mais il faut savoir qu’une étude va être lancée autour des halles dans le cadre du tramway pour voir quels secteurs seront piétons. L’objectif est de rendre encore plus agréable ce secteur. Nous voulons que cela soit le cœur de ville.

Si tous ces travaux sont réalisés, les commerçants peuvent-ils craindre une augmentation du prix de leurs emplacements ?
Nous sommes parmi les moins chers de France. Le choix de la mairie est de rendre ce marché attractif. Le but est de faire venir les commerçants, donc il n’y aura pas d’augmentation exponentielle. Chaque année le prix grimpe, mais en dessous de l’inflation.

par Jérémie Demay - 02/04/2009

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