lundi 6 juin 2011

Dossier spécial sur le centre ville de Dijon, son dynamisme et son développement dans le Dijon Mag de juin

Objectif : Redynamiser le commerce de centre-ville

En parallèle à la mise en place du tramway et à la piétonnisation,
la ville travaille au renforcement du commerce au centre-ville.

Revue de détail avec Nathalie Koenders, adjointe au Maire en charge du dossier.

En 2008, le maire a décidé la mise en place du projet « Coeur de ville », dont la responsabilité revient à Nathalie Koenders, adjointe déléguée au coeur de ville, au commerce et à l'artisanat. Dans ce cadre, une étude, dont l'intitulé est explicite – « Redynamiser le commerce de centre-ville» –, a été commandée afin de faire un état des lieux et d'esquisser des pistes de travail pour accompagner l'arrivée du tram et la piétonisation.

Cette enquête, qui a mobilisé la ville, les chambres consulaires, les associations de commerçants et les citoyens, a été réalisée entre septembre 2008 et septembre 2009. Sa particularité est d'être un travail de terrain, avec pour base l'accès direct aux acteurs locaux. Son objectif est clair : aider les commerçantsdans les mutations du centre-ville. Nathalie Koenders en résume pour nous les diagnostic set les ambitions.

- LES FORCES SUR LESQUELLES S'APPUYER :
Le commerce représente 30 % des services (coiffeurs, banques,etc.) proposés par l'agglomération dijonnaise, ce qui est un pourcentage élevé. Un de ses atouts est d'afficher une grande variété dans son offre, qui va de l'entrée de gamme au haut de gamme. Il dispose aux halles d'un marché central attractif. La richesse du patrimoine historique attire nombre de touristes, soit autant de clients potentiels.

- LES FAIBLESSES À AMÉLIORER :
Malgré des flux de population importants, le taux de conversion en achats est faible. À titre d'exemple, 20 000 ménages s'y promènent régulièrement sans acheter. En faire des chalands est un objectif premier pour les commerçants. Il manque certaines marques emblématiques. Toutefois, il est nécessaire de préserver un équilibre pour que l'endroit garde un caractère singulier, et une arrivée massive de franchisés n'est pas souhaitée. La spécificité d'un centre-ville, c'est d'y découvrir des commerces que l'on ne trouve nulle part ailleurs, et qui sont généralement tenus par des indépendants, relève Nathalie Koenders. Les grandes enseignes sont des locomotives, elles sont les bienvenues, mais nous devons veiller à l'installation d'autres commerces, qui rendent le lieu particulier et où il fait bon se promener.

- LES CHANTIERS EN COURS ET À VENIR :
La création de trois nouvelles boucles du « Parcours de la Chouette », dont Zola et Rousseau, va renforcer la visibilité des commerces du centre. L'aide financière de la ville en direction des unions commerciales va être renforcée. Peut être faut-il aller vers un regroupement des associations et unions commerciales qui, tout en gardant leurs spécificités, pourraient s'unir pour quelques temps forts dans l'année. La continuation de la politique des terrasses : L'augmentation des surfaces allouées à ces fins va, de fait, s'accroître de par la piétonisation, note Nathalie Konders. Pour maintenir la tranquillité des riverains, une charte concernant les nuisances pouvant être occasionnées par la foule sera étudiée. La mise en place d'un dossier Fisac centre-ville 2012 participe de cette dynamique. Après le label « Ville d'art et d'histoire », Dijon brigue l'obtention du classement en « Commune touristique ». Pour Nathalie Koenders, nul doute : En 2013, après la sortie de la phase délicate des travaux, nous pourrons enfin profiter pleinement du résultat des efforts consentis par tous.

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