mercredi 1 décembre 2010

Petite promenade au centre-ville de Dijon


Article qui vient de paraître sur le Dijon Mag n°230 du mois de décembre 2010.

Avec Nathalie Koenders, retour sur les rues Verrerie, Auguste-Comte et le bout
de la rue Jean-Jacques-Rousseau. Dans ce Dijon en miniature,le plaisir des yeux passe aussi par le lèche-vitrines.


Tout commence en compagnie de Nathalie Koenders, élue du centre-ville,par un petit cours d’histoire à sa façon. En quittant l’hôtel de ville, la jeune femme s’arrête devant le Jacquemart que Philippe le Hardi ramena jadis de la bataille de Courtrai pour l’offrir à sa bonne vieille cité de Dijon. Seul au départ, le sonneur se vit adjoindre une femme, puis un fils, et enfin une fille. Ce qui aurait fait dire au chanoine Kir qu’il ne pouvait le restituer à son légitime propriétaire de peur de laisser une famille orpheline, narre avec un large sourire l’adjointe municipale.

En poussant rue de la Chouette, elle explique dans le détail comment caresser l’oiseau votif : De la main gauche et en venant de la maison Millière, pour éviter que le voeu ne soit annulé par un petit dragon…, qu’elle vous laisse ensuite le soin de trouver.

Quelques pas encore, à l’angle d’une célèbre marque de pain d’épice, la rue Verrerie
dévoile son patrimoine de maisons à colombages. Ici, les antiquaires ont longtemps
tenu le haut du pavé. Ils cohabitent aujourd’hui avec des boutiques de design.
Devant la vitrine d’Une vie de rêve, le regard s’arrête sur une étonnante vaisselle qui s’empile pour donner naissance à un vase décoratif.

LES ÉTUDIANTS REVIENNENT RUE JEAN JACQUES.
Plus loin, à l’angle de la rue Chaudronnerie, la maison Gossot, antiquaire à cette adresse depuis 1957, regorge de trésors qu’il faut chercher dans un amoncellement d’objets et de meubles hétéroclites. La petite rue Auguste-Comte propose de nombreuses galeries d’art pour tous les goûts et toutes les bourses. Et puis voilà le bout de la rue Jean-Jacques-Rousseau.
Deux institutions commerçantes méritent le détour : l’épicerie fine Gautier et le café Saint-Nicolas. Dans la première, Françoise, la patronne, raconte moult anecdotes. Elle se souvient, entre autres, de cet étudiant sans le sou à qui elle faisait crédit. Un jour, je l’ai vu revenir dans une superbe voiture. Il était devenu un médecin réputé,explique l’épicière, qui constate avec plaisir le retour des étudiants dans le quartier.
D’ailleurs, plusieurs prennent un verre juste à côté, au Saint-Nicolas, qui distille une musique rock de bonne facture. Les habitués disent le St-Nic’, glisse avec malice Nathalie Koenders, qui vécut quelques années non loin de l’estaminet.

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