mardi 25 janvier 2011

Pour la défense du commerce de proximité

Le commerce constitue un des poumons économiques de la ville. Créateur d’emplois et de lien social, les commerces constituent des lieux de vie et d’animation tout en répondant aux demandes et besoins des habitants, travailleurs et visiteurs dans les quartiers.

Le Gouvernement actuel est le GRAND responsable de la fragilisation des commerces et artisans indépendants aujourd'hui. En effet, de nombreuses mesures viennent frappés de plein fouet ces professions qui se battent au quotidien pour faire vivre leur petite entreprise.

* Maintien des soldes flottants, 2 semaines octroyées à des dates libres pour les commerçants
En maintenant les soldes flottants en décembre 2010, le Gouvernement est resté sourd aux menaces que fait peser cette dérégulation aux petits commerçants indépendants.
En effet, la multiplication des périodes de soldes crée, au-delà de la crise de la consommation, de vraies difficultés pour les petits commerçants qui n’ont pas les mêmes marges et volumes que les grandes chaînes de distribution et qui ne peuvent plus suivre cette course aux rabais permanents…

* Augmentation de la Taxe sur la diffusion de musique
Au-delà de la taxe reversée aux auteurs compositeurs par la SACEM, les commerçants et artisans qui diffusent de la musique, sont frappés également d’une taxe reversée aux artistes et producteurs (dite « rémunération équitable ») qui a plus que doublé en 2010, passant de 18 à 35% du droit d’auteur et ceci SANS CONCERTATION.
Cette nouvelle hausse de charge – alors que la période est incontestablement reconnue comme difficile voire critique pour certains – parait incompréhensible pour ceux qui se battent au quotidien pour faire vivre leur petite entreprise.

* Projet de suppression des Commission Départementale d'Aménagement commercial (CDAC)ce qui signifie la suppression du dispositif de régulation des implantations commerciales donc une fragilisation accrue du commerce indépendant...

* Création du statut d'auto-entrepreneur qui constitue une concurrence déloyale pour les artisans...


De plus, l'actuel président du Conseil général de Côte d'Or a décidé de supprimer les subventions aux unions commerciales de quartier alors que ces unions ont un rôle capital dans la vie économique et sont un relais important auprès des pouvoirs publics.


Concernant les travaux du tramway qui impactent aujourd'hui l'activité commerciale dijonnaise, le Grand Dijon a bien conscience des inquiétudes et difficultés liées à la réalisation de près de deux ans de travaux. C’est pourquoi il a construit avec ses partenaires (Chambres consulaires et fédération des unions commerciales Désir de Tram), un dispositif cohérent, afin d'aider et d'accompagner les commerçants et artisans au plus près pendant la phase délicate du chantier, mais aussi pour les préparer au mieux à saisir les opportunités de développement à venir (Voir guide du riverain professionnel)

En effet, l’expérience des autres agglomérations a permis d’observer que l’arrivée d’un tramway avait des effets positifs sur l’activité commerciale : élargissement de l’aire de chalandise, augmentation de la fréquentation des actifs et des piétons, meilleure organisation des livraisons, croissance du chiffre d’affaires.

Aucun commentaire: