J'ai réagi en fin de semaine dernière, par voie de communiqué de presse, suite à l'invitation d'un collectif se proclamant "Indépendant et Apolitique" du Commerce et de l'Artisanat dijonnais. Cette association n'a jamais demandé à ce jour à être reçue par la municipalité de Dijon. Toutefois, je suis tout à fait disposée à rencontrer son représentant mais plutôt sous la forme d'un débat politique - en toute clarté - compte tenu du soutien officiel de ce dernier envers le candidat UMP investi pour les prochaines élections municipales de Dijon.
Je souhaitais apporter ces précisions qui me semblent utiles pour le débat démocratique.
Voici le communiqué :
Plusieurs médias m’ont invitée cette semaine à réagir à une proposition « de rencontre des candidats à la Mairie de Dijon », formulée - donc par voie de presse interposée - par une nouvelle union commerciale qui s’est proclamée « Collectif Indépendant du Commerce et de l’Artisanat ». Un collectif qui prétend, pour ses « 80 adhérents » recrutés « en 6 mois », avoir « développé de nombreux outils pour améliorer la situation économique des commerçants : plus grande galerie marchande virtuelle sur Facebook, programme de formations, conseils collectifs et individualisés dans le domaine de la gestion et du droit des affaires, actions de communication grand public »… Derrière toutes ces paroles, bien évidemment un grand vide : à titre d’exemple, allez vite consulter la fameuse page Facebook énoncée plus haut, je vous laisse juge !
Non content de marcher ainsi sur les plates-bandes de la CCI et de la CMA, cette Union – qui s’est baptisée « Cœur de Ville » certainement en hommage mot pour mot au programme municipal de François Rebsamen en 2008 (action numéro 90 : « mettre en place le projet Cœur de ville pour soutenir le commerce du centre-ville ») – s’en prend en outre directement à la fédération Shop in Dijon, avançant sans vergogne qu’avec « 100 fois moins de budget » que ladite fédération, elle est « nettement plus efficace »… Il y a encore quelques semaines, on avait pu lire dans la presse, à travers les déclarations de son fondateur, Nicolas Vairelles, que Cœur de Ville se voulait complémentaire de Shop in Dijon… Visiblement, ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais ce n’est pas étonnant puisque, alors que Shop in Dijon construit l’avenir, Cœur de Ville passe en boucle la rengaine fantasmagorique de la « dégradation du centre-ville », quand tous les Dijonnais saluent exactement l’inverse au fil de leur promenade dans le (vrai) cœur de Dijon !
Qu’est-ce qui fait courir Cœur de Ville ?
Donc je pose une question : qu’est-ce qui fait courir Nicolas Vairelles, à la tête d’une union commerciale alors que lui-même – fait inédit en France dans le monde de ces organisations professionnelles - n’est pas commerçant ? La réponse est simple et, à la base, on ne peut plus respectable : ce monsieur fait de la politique. Pour le compte de son parti, l’UDI, qui soutient officiellement le candidat UMP aux prochaines élections municipales à Dijon ! Ce n’est pas moi qui l’affirme, c’est l’UDI elle-même qui, à travers quelques communications à la presse, n’a ni caché l’appartenance de Nicolas Vairelles à son mouvement (article du Bien Public du 29 mai 2013 – en pièce jointe) ni hésité à le mettre en avant (il est le premier à gauche sur la photo de l’article du Bien Public du 28 septembre 2013, également en pièce jointe, où l’un des leaders de l’UDI témoigne « son empressement de voir investi un candidat UMP »).
Et si tout cela ne suffisait pas à apporter la preuve d’une sorte d’imposture, je vous joins enfin une copie d’écran du site internet de ce collectif Cœur de Ville en date du 2 mai 2013 : non seulement on y trouve une « actu » sur le « lancement du site de campagne d’Alain Houpert », mais aussi une brève sur un « feu de poubelle dans le quartier des Poussots ». Deux infos qui ne devraient en aucune manière figurer sur le site d’une association qui se veut indépendante et au service des commerçants, vous en conviendrez facilement…
Il va donc de soi qu’il sera peu utile de rencontrer le représentant de Cœur de Ville puisque, contrairement à ce qu’il veut faire croire, il a déjà choisi son camp !
Ne plus avancer masqué
Nicolas Vairelles a le droit de faire de la politique. J’en fais également, chaque jour, au sens étymologique du terme et en responsabilité ! Je suis en effet au service de la vie de la cité, de ma cité, de notre ville, de ses commerçants et artisans en particulier, pour défendre leurs intérêts aussi bien auprès des mes collègues du conseil municipal que sur le terrain.
Donc je le redis : l’UDI Nicolas Vairelles - retenez bien son nom car il est tout à fait probable qu’il s’engage d’une manière ou d’une autre dans la campagne des municipales - a le droit de faire de la politique… Mais je ne peux admettre plus longtemps qu’il tente d’avancer masqué, qui plus est en brassant du vent et des concepts de gouvernance fumeux (« pas de bureau », « pas de rapports hiérarchiques des uns envers les autres », « un système qui évite les conflits d’intérêts »…), des concepts qui feraient sourire si son objectif visiblement peu avouable n’était pas aussi triste et ratatiné…
A l’évidence, ce jeune homme a voulu tromper les commerçants dijonnais. J’espère très sincèrement, s’il ose à nouveau venir leur chuchoter dans l’oreille sa conception de l’indépendance ou son sens de l’intérêt général, que les commerçants et artisans dijonnais ne se tromperont pas ou plus !
Nathalie Koenders
Maire adjointe de Dijon déléguée au commerce, à l’artisanat et à la démocratie locale
Première Adjointe au Maire de Dijon, Conseillère départementale de la Côte d'Or, Présidente du Groupe PS, PRG, citoyens et Apparentés du conseil municipal de Dijon
lundi 28 octobre 2013
jeudi 24 octobre 2013
Inauguration de l’aménagement de strapontins sous les halles, réalisé dans le cadre des projets liés aux budgets participatifs 2010.
Je réprésenterai demain le Sénateur Maire François Rebsamen pour l’inauguration de l’aménagement de strapontins sous les halles, réalisé dans le cadre des projets liés aux budgets participatifs 2010.
Rendez-vous le vendredi 25 octobre 2013 à 11 h sous les halles de Dijon
Dans le cadre du dispositif de démocratie participative instauré par la ville de Dijon, des budgets participatifs annuels de 40 000 € ont été alloués à chaque commission de quartier pour des dépenses d'investissement. Ce dispositif implique les membres des commissions dans la vie de leur quartier en leur permettant, grâce à leurs projets ou micro-projets, d'intervenir dans l'aménagement public et le soutien à des initiatives visant à améliorer la vie quotidienne.
Cet aménagement sous les halles fait partie d'un projet global de réflexion sur les structures de repos en centre-ville. L’étude, fondée sur une concertation active, avait associé habitants et services municipaux dès le départ afin de choisir les meilleurs emplacements et les structures les plus appropriées. Cette démarche participative avait été co-pilotée par les deux services municipaux temps urbains et démocratie locale avec l’aide d’un collectif d'urbanistes et de sociologues : BAZAR URBAIN basé à Grenoble. Une enquête sur le terrain a été menée en organisant plusieurs parcours urbains commentés, laquelle a conduit à une synthèse sur les besoins en mobiliers et structures de repos en centre-ville. Celle-ci a été présentée aux membres de la commission, aux services concernés de la ville de Dijon et du Grand Dijon, puis les projets d'aménagement, dont la faisabilité a été approuvée, ont été priorisés et validés en conseil municipal.
Différents lieux ont été retenus dont l'intérieur des halles et la rue de la Chouette.
En effet, le groupe de travail avait observé qu'aucune structure de repos n'était présente sous les halles pour permettre aux Dijonnais, notamment âgés, de se reposer pendant le marché. Aussi, 8 strapontins (à hauteur normal et PMR) ont été posés aux quatre coins des halles à proximité des bornes fontaines.
L'aménagement d' autres structures de repos rue de la Chouette et rue de la Liberté sera finalisé d'ici la fin de l'année.
Rendez-vous le vendredi 25 octobre 2013 à 11 h sous les halles de Dijon
Dans le cadre du dispositif de démocratie participative instauré par la ville de Dijon, des budgets participatifs annuels de 40 000 € ont été alloués à chaque commission de quartier pour des dépenses d'investissement. Ce dispositif implique les membres des commissions dans la vie de leur quartier en leur permettant, grâce à leurs projets ou micro-projets, d'intervenir dans l'aménagement public et le soutien à des initiatives visant à améliorer la vie quotidienne.
Cet aménagement sous les halles fait partie d'un projet global de réflexion sur les structures de repos en centre-ville. L’étude, fondée sur une concertation active, avait associé habitants et services municipaux dès le départ afin de choisir les meilleurs emplacements et les structures les plus appropriées. Cette démarche participative avait été co-pilotée par les deux services municipaux temps urbains et démocratie locale avec l’aide d’un collectif d'urbanistes et de sociologues : BAZAR URBAIN basé à Grenoble. Une enquête sur le terrain a été menée en organisant plusieurs parcours urbains commentés, laquelle a conduit à une synthèse sur les besoins en mobiliers et structures de repos en centre-ville. Celle-ci a été présentée aux membres de la commission, aux services concernés de la ville de Dijon et du Grand Dijon, puis les projets d'aménagement, dont la faisabilité a été approuvée, ont été priorisés et validés en conseil municipal.
Différents lieux ont été retenus dont l'intérieur des halles et la rue de la Chouette.
En effet, le groupe de travail avait observé qu'aucune structure de repos n'était présente sous les halles pour permettre aux Dijonnais, notamment âgés, de se reposer pendant le marché. Aussi, 8 strapontins (à hauteur normal et PMR) ont été posés aux quatre coins des halles à proximité des bornes fontaines.
L'aménagement d' autres structures de repos rue de la Chouette et rue de la Liberté sera finalisé d'ici la fin de l'année.
lundi 21 octobre 2013
Billet du lundi
La semaine européenne de la Démocratie Locale vient de se terminer. Le thème de cette année était placé sous le signe de "La citoyenneté active : voter, partager, participer". En effet, alors que le niveau de défiance à l'encontre du politique augmente, les citoyens veulent plus de dialogue public.
Depuis 2001, François Rebsamen a mis en place les commissions de quartier - dotées chacune de budget participatif- afin de positionner les Dijonnais au coeur de ce dialogue public relatif aux projets de la collectivité. En développant ces concertations innovantes et vivantes, les Dijonnais sont devenus de véritables acteurs de la vie municipale.
Au delà du bilan positif des conseils de quartier sur Dijon, il est nécessaire de réfléchir aux perspectives d'évolution de ces dispositifs et de ces démarches de participation citoyenne tant à l'échelle locale qu'à l'échelle nationale pour répondre aux aspirations d'un engagement plus actif et informé des citoyens.
Je pense qu'une véritable démocratie participative, en complément de la démocratie représentative, est indispensable aujourd'hui pour contourner la méfiance voire pire encore l'indifférence de certains citoyens à l'égard de la politique au sens large.
L'Acte 3 de la décentralisation va dans ce sens en proposant une redynamisation de l'organisation de la démocratie locale et de la participation citoyenne (Ce qui contraste avec la précédente réforme territoriale de Sarkozy du 16 décembre 2010 où la démocratie participative était un impensé total!). Nous ne pourrons pas relever les grands défis de demain sans miser sur l'intelligence collective des citoyens.
Pour que les citoyens accordent davantage de confiance à leurs élus, il faut que les élus accordent davantage de confiance aux citoyens. La démocratie participative, loin d'affaiblir la démocratie représentative, la renforce car elle peut être source d'une confiance retrouvée entre les élus et les électeurs.
Depuis 2001, François Rebsamen a mis en place les commissions de quartier - dotées chacune de budget participatif- afin de positionner les Dijonnais au coeur de ce dialogue public relatif aux projets de la collectivité. En développant ces concertations innovantes et vivantes, les Dijonnais sont devenus de véritables acteurs de la vie municipale.
Au delà du bilan positif des conseils de quartier sur Dijon, il est nécessaire de réfléchir aux perspectives d'évolution de ces dispositifs et de ces démarches de participation citoyenne tant à l'échelle locale qu'à l'échelle nationale pour répondre aux aspirations d'un engagement plus actif et informé des citoyens.
Je pense qu'une véritable démocratie participative, en complément de la démocratie représentative, est indispensable aujourd'hui pour contourner la méfiance voire pire encore l'indifférence de certains citoyens à l'égard de la politique au sens large.
L'Acte 3 de la décentralisation va dans ce sens en proposant une redynamisation de l'organisation de la démocratie locale et de la participation citoyenne (Ce qui contraste avec la précédente réforme territoriale de Sarkozy du 16 décembre 2010 où la démocratie participative était un impensé total!). Nous ne pourrons pas relever les grands défis de demain sans miser sur l'intelligence collective des citoyens.
Pour que les citoyens accordent davantage de confiance à leurs élus, il faut que les élus accordent davantage de confiance aux citoyens. La démocratie participative, loin d'affaiblir la démocratie représentative, la renforce car elle peut être source d'une confiance retrouvée entre les élus et les électeurs.
mardi 15 octobre 2013
Permanence de quartier
Je tiendrai ma permanence de quartier le mercredi 23 octobre 2013 de 17h à 19h et non le mercredi 16 octobre prochain de 17h à 19h comme initialement prévue. Le lieu de la permanence reste inchangé : elle se déroulera 5 bis, rue de l'École de Droit.
lundi 14 octobre 2013
Billet du lundi
Je ne souhaite pas revenir sur le dérapage et l'attaque sexiste de cette semaine à l'Assemblée nationale. Néanmoins il démontre que les mentalités tardent encore à assimiler le principe de parité - surtout en politique - malgré une législation en faveur de ce principe.
Cette thématique a été largement abordée la semaine dernière au Théâtre Dijon Bourgogne (TDB) avec la présentation d'un triptyque sur le féminisme et les mécanismes inconscients de domination masculine dans notre société. Les 3 pièces de théâtre ont abordé avec énergie, intelligence et parfois de façon truculente les différentes formes de l'identité féminine.
Au lendemain des débats houleux sur le scrutin binominal paritaire qui s'appliquera en 2015 et qui va dans le sens d'une modernisation et d'une féminisation de la vie politique, ces pièces de théâtre nous rappellent que l'égalité est un combat qui se mène tous les jours sur le terrain.
Ce combat pour la parité me rappelle les propos inélégants de M. Houpert, qui souhaite se présenter devant les électeurs (et électrices!) dijonnais aux prochaines élections municipales, à l'occasion des voeux pour l'année 2013 de l'UMIH (Union des Métiers de l'Industrie Hôtelière) dans un restaurant dijonnais. Alors que je faisais remarquer que peu de femmes étaient présentes au devant de la scène, il me répond : "Si vous cherchez les femmes, elles sont à la cuisine" !!!
Machisme un jour, machisme toujours?
Cette thématique a été largement abordée la semaine dernière au Théâtre Dijon Bourgogne (TDB) avec la présentation d'un triptyque sur le féminisme et les mécanismes inconscients de domination masculine dans notre société. Les 3 pièces de théâtre ont abordé avec énergie, intelligence et parfois de façon truculente les différentes formes de l'identité féminine.
Au lendemain des débats houleux sur le scrutin binominal paritaire qui s'appliquera en 2015 et qui va dans le sens d'une modernisation et d'une féminisation de la vie politique, ces pièces de théâtre nous rappellent que l'égalité est un combat qui se mène tous les jours sur le terrain.
Ce combat pour la parité me rappelle les propos inélégants de M. Houpert, qui souhaite se présenter devant les électeurs (et électrices!) dijonnais aux prochaines élections municipales, à l'occasion des voeux pour l'année 2013 de l'UMIH (Union des Métiers de l'Industrie Hôtelière) dans un restaurant dijonnais. Alors que je faisais remarquer que peu de femmes étaient présentes au devant de la scène, il me répond : "Si vous cherchez les femmes, elles sont à la cuisine" !!!
Machisme un jour, machisme toujours?
lundi 7 octobre 2013
Billet du lundi
Dijon fait partie des villes souvent citée en exemple pour ses actions en faveur de la démocratie participative.
Dès son arrivée en 2001, François Rebsamen a fait le choix de développer une véritable démocratie de proximité pour les dijonnaises et les dijonnais, en créant 3 conseils de quartiers divisés chacun en 3 commissions au plus près des quartiers. Un budget participatif de 360 000 Euros est venu renforcer ce dispositif en 2009 ; par ce soutien de nombreux projets ont été financés pour améliorer et dynamiser la qualité de vie dans la ville.
La Démocratie Participative enrichit le fonctionnement municipal en complément de la Démocratie Représentative. Elle favorise l'apport "citoyen" de chacun à la vie de la Cité.
Mieux gérer la ville avec les habitants, c'est faire de chaque habitant un acteur de la Cité.
Cette semaine dijonnaise a été marquée par des temps fort de la démocratie locale : j'ai présenté les projets participatifs des commissions de quartier avant le vote au conseil municipal de lundi et j'ai animé mardi soir le bureau permanent pour établir l'ordre du jour des prochaines commissions de quartier en concertation avec les habitants. Samedi, la ville de Dijon a invité pour la 12ème année consécutive les nouveaux arrivants à une journée d'accueil.
La mise en place des budgets participatifs est un parfait exemple de ce qu'est la démocratie participative : ces nombreux projets choisis par les habitants (aménagement et embellissement de square, organisation d'exposition sur la mémoire des quartiers, installation de structures de repos, etc.) contribuent à embellir et à améliorer la vie des quartiers et des dijonnais créant ainsi du lien social pour favoriser le mieux vivre ensemble.
Supprimer les commissions de quartier - comme le proposent certains candidats peu au fait de la réalité de leur fonctionnement - reviendrait à supprimer de véritables lieux de dialogues, de consultation et de proposition où les dijonnais s'expriment librement sur des sujets de proximité qui les concernent au quotidien. Vouloir supprimer les commissions de quartier illustre une vision passéiste de la vie citoyenne dijonnaise !
Dès son arrivée en 2001, François Rebsamen a fait le choix de développer une véritable démocratie de proximité pour les dijonnaises et les dijonnais, en créant 3 conseils de quartiers divisés chacun en 3 commissions au plus près des quartiers. Un budget participatif de 360 000 Euros est venu renforcer ce dispositif en 2009 ; par ce soutien de nombreux projets ont été financés pour améliorer et dynamiser la qualité de vie dans la ville.
La Démocratie Participative enrichit le fonctionnement municipal en complément de la Démocratie Représentative. Elle favorise l'apport "citoyen" de chacun à la vie de la Cité.
Mieux gérer la ville avec les habitants, c'est faire de chaque habitant un acteur de la Cité.
Cette semaine dijonnaise a été marquée par des temps fort de la démocratie locale : j'ai présenté les projets participatifs des commissions de quartier avant le vote au conseil municipal de lundi et j'ai animé mardi soir le bureau permanent pour établir l'ordre du jour des prochaines commissions de quartier en concertation avec les habitants. Samedi, la ville de Dijon a invité pour la 12ème année consécutive les nouveaux arrivants à une journée d'accueil.
La mise en place des budgets participatifs est un parfait exemple de ce qu'est la démocratie participative : ces nombreux projets choisis par les habitants (aménagement et embellissement de square, organisation d'exposition sur la mémoire des quartiers, installation de structures de repos, etc.) contribuent à embellir et à améliorer la vie des quartiers et des dijonnais créant ainsi du lien social pour favoriser le mieux vivre ensemble.
Supprimer les commissions de quartier - comme le proposent certains candidats peu au fait de la réalité de leur fonctionnement - reviendrait à supprimer de véritables lieux de dialogues, de consultation et de proposition où les dijonnais s'expriment librement sur des sujets de proximité qui les concernent au quotidien. Vouloir supprimer les commissions de quartier illustre une vision passéiste de la vie citoyenne dijonnaise !
lundi 30 septembre 2013
Billet du lundi
De nombreux évènements dédiés au commerce ont ponctué cette dernière semaine de septembre à Dijon : réouverture du restaurant Gallery 412 à la Toison d'Or, ouverture du Séminaire national des CCI "Achat Ville" sur le E-commerce, braderie du centre-ville organisée par la fédération "Shop In Dijon", vide grenier place Wilson et "Vide Appart" de l'association des commerçants et artisans "Godrans Village" dimanche. Le commerce et l'artisanat occupent une place importante dans notre économie et vitale dans l'animation des villes. Outre sa fonction économique, le commerce a également une fonction urbaine et sociale.
Urbaine parce que les commerces embellissent les centres-villes et les quartiers ; ils sont la vie dans la ville et contribuent à l'attractivité de notre territoire.
Sociale parce que le commerce et l'artisanat créent ou maintiennent un lien social ; ils contribuent largement au "vivre ensemble" par leur présence en empathie avec leur environnement et parce-qu'ils connaissent les habitants de leur quartier.
Economique enfin car le commerce et l'artisanat proposent certes des produits mais également une nouvelle offre de services créatrices de richesses et d'emplois.
C'est pourquoi la ville de Dijon mène depuis plusieurs années une politique active en faveur des commerçants et des artisans : soutien technique et financier aux unions commerciale et artisanale pour l'organisation des évènements qui animent la ville, création d'un manager coeur de ville et d'un médiateur commerce pour renforcer le lien et la proximité, dépôt d'un dossier FISAC pour renforcer l'attractivité commerciale de notre ville, dossier que je présenterai ce soir au conseil municipal etc.
J'ai pu assister vendredi soir à la 3ème victoire consécutive du DFCO face à l'AJA qui lui permet de se classer 5ème du championnat de ligue 2.
Je tiens à saluer les joueurs, des éducateurs, du staff technique et des bénévoles du club pour tout le travail accompli. La performance est un travail d'équipe, il faut toujours être "Unis pour la victoire".
Au cours de cette semaine j'ai également assister à l'assemblée générale de l'AVUM (Association des quartiers Voltaire Université Mansart) qui proposent de nombreuses activités de loisirs pour leurs adhérents, au conseil d'administration de l'office de Tourisme, au vernissage de l'exposition "Mad Things" proposée par d'anciens élèves de l'ENSA de Dijon au Cellier de Clairvaux, au salon des éditeurs et du numérique éducatifs "éduk@2.0" au Palais des Congrès de Dijon. J'ai eu la joie de revoir à ce salon d'anciens camarades du lycée Charles de Gaulle qui organisaient l'évènement. Je suis allée à la cérémonie en hommage aux anciens membres des forces supplétives qui ont combattu aux côtés de l'armée française durant la guerre d'Algérie, à l'inauguration de l'Exposition "Quartier Université, toute une histoire" (http://nathaliekoenders.blogspot.fr/2013/09/exposition-quartier-universite-toute.html), au conseil communautaire de l'agglomération dijonnaise et au lancement de la saison "Les bibliothèques passent le mot " à la Nef.
Vendredi fut marquée par l'inauguration de la nouvelle résidence sociale de la Fontaine d'Ouche en présence de la ministre Cécile Duflot, ministre de l'Egalité des territoires et du Logement. Un moment émouvant 3 ans après le terrible incendie qui avait coûté la vie à 7 personnes ; de nombreuses personnes ont pu se recueillir devant la stèle en hommage aux victimes.
Je me suis rendue également à la réception organisée par les usagers et travailleurs sociaux du dispositif Acor été mis en place par la ville de Dijon et la SDAT (Société Dijonnaise de l'Assistance par le Travail). Je tiens à saluer l'investissement de ces travailleurs sociaux qui permettent à des personnes marginalisées d'engager un processus d'insertion sociale et d'abandonner des comportement transgressifs qui signent leur souffrance individuelle et sociale.
La semaine s'est terminée sur une note gustative avec la dégustation de la première récolte de miel de Dijon au marché des halles. En effet, la ville de Dijon accueille plus d'un million et demi d'abeilles citadines dans ses parcs, jardins et terrasses d'immeuble. Ainsi 30 ruches ont été disséminés dans toute la ville (Auditorium, parc de la Toison d'Or, de la Colombière, Jardin des Sciences etc.) pour récolter leur miel!
Urbaine parce que les commerces embellissent les centres-villes et les quartiers ; ils sont la vie dans la ville et contribuent à l'attractivité de notre territoire.
Sociale parce que le commerce et l'artisanat créent ou maintiennent un lien social ; ils contribuent largement au "vivre ensemble" par leur présence en empathie avec leur environnement et parce-qu'ils connaissent les habitants de leur quartier.
Economique enfin car le commerce et l'artisanat proposent certes des produits mais également une nouvelle offre de services créatrices de richesses et d'emplois.
C'est pourquoi la ville de Dijon mène depuis plusieurs années une politique active en faveur des commerçants et des artisans : soutien technique et financier aux unions commerciale et artisanale pour l'organisation des évènements qui animent la ville, création d'un manager coeur de ville et d'un médiateur commerce pour renforcer le lien et la proximité, dépôt d'un dossier FISAC pour renforcer l'attractivité commerciale de notre ville, dossier que je présenterai ce soir au conseil municipal etc.
J'ai pu assister vendredi soir à la 3ème victoire consécutive du DFCO face à l'AJA qui lui permet de se classer 5ème du championnat de ligue 2.
Je tiens à saluer les joueurs, des éducateurs, du staff technique et des bénévoles du club pour tout le travail accompli. La performance est un travail d'équipe, il faut toujours être "Unis pour la victoire".
Au cours de cette semaine j'ai également assister à l'assemblée générale de l'AVUM (Association des quartiers Voltaire Université Mansart) qui proposent de nombreuses activités de loisirs pour leurs adhérents, au conseil d'administration de l'office de Tourisme, au vernissage de l'exposition "Mad Things" proposée par d'anciens élèves de l'ENSA de Dijon au Cellier de Clairvaux, au salon des éditeurs et du numérique éducatifs "éduk@2.0" au Palais des Congrès de Dijon. J'ai eu la joie de revoir à ce salon d'anciens camarades du lycée Charles de Gaulle qui organisaient l'évènement. Je suis allée à la cérémonie en hommage aux anciens membres des forces supplétives qui ont combattu aux côtés de l'armée française durant la guerre d'Algérie, à l'inauguration de l'Exposition "Quartier Université, toute une histoire" (http://nathaliekoenders.blogspot.fr/2013/09/exposition-quartier-universite-toute.html), au conseil communautaire de l'agglomération dijonnaise et au lancement de la saison "Les bibliothèques passent le mot " à la Nef.
Vendredi fut marquée par l'inauguration de la nouvelle résidence sociale de la Fontaine d'Ouche en présence de la ministre Cécile Duflot, ministre de l'Egalité des territoires et du Logement. Un moment émouvant 3 ans après le terrible incendie qui avait coûté la vie à 7 personnes ; de nombreuses personnes ont pu se recueillir devant la stèle en hommage aux victimes.
Je me suis rendue également à la réception organisée par les usagers et travailleurs sociaux du dispositif Acor été mis en place par la ville de Dijon et la SDAT (Société Dijonnaise de l'Assistance par le Travail). Je tiens à saluer l'investissement de ces travailleurs sociaux qui permettent à des personnes marginalisées d'engager un processus d'insertion sociale et d'abandonner des comportement transgressifs qui signent leur souffrance individuelle et sociale.
La semaine s'est terminée sur une note gustative avec la dégustation de la première récolte de miel de Dijon au marché des halles. En effet, la ville de Dijon accueille plus d'un million et demi d'abeilles citadines dans ses parcs, jardins et terrasses d'immeuble. Ainsi 30 ruches ont été disséminés dans toute la ville (Auditorium, parc de la Toison d'Or, de la Colombière, Jardin des Sciences etc.) pour récolter leur miel!
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